vendredi 19 novembre 2010

ÉCOUTES

ÉCOUTE (I): FAMILLES D’AUJOURD’HUI.
(Transcription: dossier 5)

     En Slovénie, on prend soin des jeunes parents. Ici, on pense que le papa peut s’occuper des bébés aussi bien que la maman.

     Ces deux petites jumelles de 6 mois, Zala et Julia, sont venues à l’aéroport accompagner leur maman qui part en voyage d’affaires. Car dans cette famille, maman travaille et papa pouponne. Mathias a en effet pris un an de congé paternité. Il fait les courses, et prend soin des petites jumelles. Il les berce, les change ou encore leur donne le biberon. Pendant son congé, Mathias perçoit une allocation de l’État slovène équivalente à la totalité de son salaire.

     L’an dernier, en Slovénie, 1700 pères on pu, comme Mathias, bénéficier de cette mesure. Vous l’aurez compris, l’objectif est d’encourager les naissances, car actuellement, en Slovénie, chaque femme a en moyenne 1,2 enfant.

ÉCOUTE (II): NINA BOURAOUI: UNE ÉCRIVAINE FRANÇAISE.
(Transcription: dossier 5)

-   Vous avez vu, j’ai mis des post-it partout pour vous faire croire que je l’avais lu.
-   Pas mal.
-   À propos de mélange, on a l’impression justement que vous eu du mal, vous, à vous situer.
-   Je crois que ça va beaucoup mieux, je me suis rassemblée, voilà.
-   Ça a l’air.
-   Je me suis rassemblée, je me suis retrouvée. Je suis née après l’indépendance, cinq ans après l’indépendance, de père algérien, de mère française. Je crois qu’il y avait, oui, la volonté de rassembler deux pays qui se détestaient, qui étaient en train de se déchirer.
   Et puis, bon, maintenant, j’ai pris le positif de ces deux cultures-là et j’ai mélangé, même si c’est vrai que je me sens très occidentale dans ma façon de vivre. Le français est ma langue maternelle. Je suis partie d’Algérie précipitamment : j’étais en vacances en France et je ne suis pas revenue. Donc j’ai laissé ma chambre d’enfant, j’ai laissé mes amis, j’ai laissé mes vêtements…. Et donc, il y a eu le fantôme…Quand je parle comme ça, j’ai l’impression d’être très compliquée alors que je suis une fille tellement simple…
-   Oui, simple, juste un petit peu cérébrale quand même…
-   Oui, mais pas tant que ça. Et ce livre me ressemble d’ailleurs. Je suis quelqu’un qui aime rire, danser, chanter et voilà, je ne me prends pas très au sérieux.
-   Dernière question : Bouraoui, c’est votre vrai nom ?
-   Oui, c’est le nom de mon père, c’est mon nom, oui.
-   Ça veut dire conteur d’histoires, c’est ça, en arabe ?
-   Exactement, raoui signifie raconter.

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